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28 novembre 2014 – C’est avec enthousiasme que la salle bien remplie du Métropolis de Montréal accueillait The Mandevilles. Pour une première fois à montréal depuis leur début de carrière, ceux-ci ont donné une excellente prestation remplie d’énergie. Ce groupe canadien nous a offert des mélodies très rock digne d’une trame sonore de petits films romantiques. Avec un son légèrement country dans certaines chansons, le groupe a apparemment su ravir ses fans depuis maintenant une quinzaine d’années. La voix sont harmonieuses et chaleureuse de la chanteuse nous a fait parfois penser à celle de Lucy Hughes.

La foule, composée d’une majorité de gens en début quarantaines nostalgiques des années 90 (partout où on allait cela sentait le parfum de matante), était impatiente qu’enfin joue le programme principal.

THE TEA PARTY.

Jeff Martin a-t’il seulement vieillit ? Celui-ci paraissait inchangé sur scène vendredi soir. Les membres de la formation canadienne avaient l’air en forme et heureux de se livrer en spectacle pour nous. Jeff nous a fait un petit discours avant de poursuivre leur troisième chanson intitulée Black Black Sea tirée de leur nouvelle album The Ocean At The End. Dix ans d’écart depuis leur dernier album si on ne compte pas celui fait en tournée, les fans n’ont aucunes raisons de se plaindre que les membres forment un groupe à nouveau depuis 2011, autant pour le son général de l’album que pour la voix de notre chanteur adoré. Toujours aussi intense et profonde, elle vous transportera en transe comme lors d’une session d’hypnose.

Due a des problèmes techniques avec la guitare du chanteur, le groupe a du faire une petite pause le temps de tester l’équipement pour replacer le tout. Jeff aura su gérer cette intermède avec efficacité et humour, ce qui ajoute encore plus à son charme. Il a remercier la salle pour le beau moment que les spectateurs lui ont fait passer en chantant en coeur sur la chanson Water’s On Fire, puis nous a fait un petit extrait de Little Drummer Boy parfait pour ce temps des fêtes qui approche. Nous ne pouvons passer outre le fait que les membres de Tea Party sont bourrés de talents. Les changements d’instruments le prouvent bien assez, on passe de la guitare, au banjo, à la sitar, puis la guitare muni d’un archet etc .. Et ce sans hésitations !

D’un acte de bonté, Tea party a dédié la chanson titre de leur nouvel album The Ocean At The End au défunt Nicolas, qui aurait perdu la vie depuis peu. Décès touchant de près les gens du Métropolis de Montréal. La magie de la soirée fût complète quand enfin pour leur premier rappel, la formation on finalement joué Heaven Comming Down.

Auteur: Maude Lemay

Photographe: Martin Aubertin