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19 Décembre 2015 – Rendez-vous au Saint des Seins ce soir pour la dernière date organisée par la THS cette année. Une bonne petite dose de décibels pour bien finir 2015 donc, mais également bien entamer son samedi, enfin s’il vous restait des tympans après ça.

Le bar est déjà plutôt rempli quand les locaux de ENOLA débutent leur set. Le post hardcore des cinq garçons a quelque chose d’assez viscéral et leur performance va se révéler intéressante. Devant un public concentré, les premières notes résonnent et c’est une ambiance sombre tout en violence qui se met en place. Les musiciens vont dans l’ensemble bien gérer leur set, les montées en puissance sont très belles et le rythme est au poil. La batterie a d’ailleurs réussi à tenir le coup ce qui, vu le bourrinage qu’elle a subi, m’étonne. Cependant, le manque de variété dans les compositions et la voix du chanteur Thomas se perdant au milieu du reste de l’instru par moments, m’empêchent de rentrer totalement dans le concert et je reste un peu sur ma faim. Le groupe assure néanmoins pendant une quarantaine de minutes et la salle a l’air de plus en plus emportée, pari tenu donc. L’EP des garçons The light fröm below est disponible sur leur bandcamp et je vous invite à y faire un tour.

Petite transition en attendant les basques de The rodeo idiot engine, pendant que les fumeurs sortis sur la terrasse ont le plaisir de se faire importuner par un accordéoniste sur monocycle (et je pense qu’il en aura marqué beaucoup celui-là), les lumières et fumigènes du groupe sont installés sur scène. Car oui TRIE c’est toute une ambiance. Egalement cinq sur scène, le groupe est venu nous présenter MALAISE, son dernier album sorti en novembre, et le titre de l’opus colle parfaitement à leur style, ce live va être éprouvant et plaisant à la fois. Lumières éteintes donc, la sono du bar se met à décharger un son violent et bien saturé, mes tympans explosent mais le spectacle a quelque chose de fascinant. Dès les premiers titres les gars sont au taquet, niveau voix on est pour le coup nickel, le chanteur a assez de puissance et de présence pour tenir le coup face au reste du groupe. Les titres s’enchaînent sur fond de lumière épileptique. Son déchiré et voix cassée, le public se reçoit un camion en pleine face. La salle est moins remplie que pour le premier groupe, nombreux sont ceux qui sont restés sur la terrasse et ils ont manqués quelque chose. Les basques ne vont pas s’attarder sur scène et vont éviter les blabla inutiles qui casseraient l’ambiance. Leur départ au bout de 35 minutes de concert est même assez abrupt, au moment où les lumières se rallument nous sommes quelques uns à nous demander si c’est réellement fini …

Une petite date qui envoyait bien pour finir l’année, merci aux groupes et aux organisateurs pour ce début de soirée.

Auteur : Anaëlle Martin

Crédit photo : Toulouse Hardcore Shows