The Kooks

16 février 2015 – Ce soir, devant Le Bikini,  la file d’attente est longue pour ce concert qui se joue à guichets fermés. C’est face à une salle bondée de lycéens que Nat Jenkins (issu du même band adolescent que Luke Pritchard) entre en scène à 20h30, accompagné de son groupe The HeartCaves. Cordes agiles, synthé et batterie -au nom des Bleachers, attention à la confusion- les 5 garçons nous dévoilent un rock franc, parfaitement dompté qui revendique ses racines britanniques. Irrésistible.

21h15, le deuxième groupe se place. La programmation annonçait deux premières parties, mais face à l’intense acclamation du public on se demande l’espace d’un instant si celui-ci ne s’attend pas à recevoir The Kooks. Mais non c’est bien Bleachers (qui m’était alors totalement inconnu jusque là) qu’il accueille avec tant de ferveur, visiblement les new-yorkais qui ont sorti leur premier album l’été dernier étaient attendus du public toulousain. Jack Antonoff et son groupe dispensent alors un show énergique hissé par les coups de batterie qui, pour ma part, ne me convainc pas et m’est presque pénible.

Encore un changement de scène à attendre et ce n’est que sur les coups de 22h15 que The Kooks fait son entrée. Sur scène des écrans faisant figure de vieux postes TV, se sont instantanément allumés, illustrant des bouches qui chantent à gorges déployées les choeurs gospel “oh yeah” du morceau Around town. Entamant ainsi le concert de la même manière que le dernier album, ils enchainent ensuite deux morceaux de l’album Inside In/Inside Out : See the world et Ooh la, où Luke Pritchard échangera sa guitare électrique contre une acoustique. Lui, qui justement, sollicite tous les regards en surjouant son coté showman et ses allures d’éternel ado. Le concert se poursuit composant entre les titres rock, folk de leur premiers albums et ceux plus pop, gorgés de funk du quatrième opus avec ce risque béni qu’ils n’ont pas eu peur de prendre en évoluant vers une nouvelle direction musicale. Le live s’achève aux environs de 23h30 mais la bande à Pritchard revient rapidement pour le rappel. Luke se place alors au piano pour interpréter See me now, avant d’enchainer Junk of the heart et la très attendue Naive.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon