2 aout 2015 – Et voici notre retour sur les meilleurs concerts de la dernière journée du festival Osheaga 2015 !

Future Islands

Vendredi c’était indie, samedi plutôt rock, dimanche s’annoncait électro-pop ! On débute la journée avec Future Islands. Tout juste après les dernières notes de Father John Misty, le trio américain a pris d’assaut la Scène de la Montagne. Le membre principal du groupe, Samuel Herring, performait avec énergie et y donnait tout son cœur. À la limite de l’émotivité, Future Islands étalait littéralement ses tripes sur scène.

Charli XCX

Accompagnée par son girl-band (on s’aurait cru dans Josie & the Pussycats), la Scène Verte accueillait Charli XCX pour un spectacle du moins…particulier. Certains trouvaient la chanteuse un peu trop provocante, mouvements de bassin, micro shorts et vulgarités à l’appui. Mais en somme, la prestation de Charli était un show en soi qui a su plaire à la foule nombreuse. La belle brune avait délaissé ses belles boucles pour une coiffure plus sobre, interprétant Fancy, Boom Clap et Break The Rules.

Hot Chip

Ayant entendu que de bons commentaires sur leurs prestations live, il me devait d’assister à la performance de Hot Chip ! Le tempo a prit quelque temps avant de s’y donner à vitesse grand V. « musique électronique », « tu vas voir tout le monde va danser ». C’est seulement après une bonne vingtaine de minutes que j’ai compris ce que se cachait derrière le band anglais. Se cachant derrière des giga-shorts métalliques, des lunettes à-la-Fear & Loathing in Las Vegas et des sneaks orange fluo, ça c’était plutôt Alexis Taylor, le chanteur principal du groupe.

Gary Clark Jr

Edward Sharpe & The Magnetic Zeros

Aux premières notes de la performance, je trouvais Edward Sharpe un peu mou, voire stoned. Dès ce moment, je n’avais pas de grandes attentes envers le spectacle qui allait en découler, mais le tout pris une tournure bien différente. D’un ton amusé, Edward Sharpe interprétait I Don’t Wanna Pray, 40 Day Dream et Home, parmi ses compositions les plus connues, choisissait des festivaliers pour freestyler sur sa musique et invitait même un jeune homme handicapé qui à crowd(wheelchair)surfer jusqu’à la scène. Respect.

Broods

La playlist Osheaga, disponible quelques semaines avant l’événement, ne permet pas seulement de nous réchauffer pour trois jours de festivités, mais aussi de découvrir de nouveaux groupes. C’était exactement le cas pour Broods, que je ne connaissais pas du tout, mais qui est rapidement devenu impératif pour moi de voir le groupe sur scène. La Scène de la Vallée, plus intime, a accueilli le duo néozélandais aux sonorités de leurs ballades électro moderne. Sans trop de variations entre leurs compositions, la performance semblait un peu statique, sans rien enlever à la voix mélodieuse de Georgia Nott.

Tove Lo

La belle brune suédoise a conquis le cœur de plusieurs en fredonnant ses premières paroles sur la Scène Verte. Une foule, déjà assez nombreuse, dansait et chantait paroles après paroles en symbiose aux succès de Tove Lo. Pour sa première visite à Montréal, la chanteuse, performant pendant 45 minutes nu-pied, dit adorer le Canada et être choyée d’être ici. Et c’était plus que réciproque ! Ses plus grands succès, Habits et Talking Body, ne manquaient pas d’énergie, mais Tove Lo quant à elle pourrait travailler un peu sa gesticule et tenter d’occuper un peu plus la scène…

The Black Keys

Un autre band qu’on attendait avec impatience ! Le groupe, d’ailleurs de passage à l’édition 2012 d’Osheaga, clôturait l’édition 2015 en beauté. Bien que certains trouvaient que la prestation live de The Black Keys était répétitive, aux mêmes sonorités, la foule nombreuse témoignait pourtant du contraire. Les succès s’enchaînaient et ne laissaient pas de temps aux festivaliers d’en apprécier chaque accord. Lonely Boy, Howlin’ For You, Next Girl, sans oublier Fever, chacune interprétée à la perfection. Le duo rock a su nous en mettre plein la vue. La prestation, de plus de 90 minutes, s’est terminée sous un ciel d’artifices, marquant toujours le 10e anniversaire d’Osheaga.

Zhu

Certains terminaient trois jours de festivités à la Scène de la Rivière en compagnie de The Black Keys, mais d’autres ont choisi une voie plutôt électro house. Le jeune DJ, qui désirait garder un anonymat depuis un certain moment, est celui qui se cache derrière Faded. Producteur et chanteur, ZHU se voyait performer à la Scène Piknic. Celle-ci était d’ailleurs habillée d’une grande toile tendue, sur laquelle projections et vidéos étaient diffusées, question de garder cet effet d’anonymat. La foule bien compacte dégageait une énergie hors du commun ; une ambiance semblable à un club, mais le tout à la belle étoile.

Auteur: Laurie Goudreau

Photographe: Sophia Khmil