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20 Juin 2011 – Pour faire suite à leurs concerts en sol Québécois de Chicoutimi et du Rockfest de Montrebello (Thorium était là!), NOFX et son punk-rock californien irrévérencieux étaient de passage par Montréal pour deux soirées consécutives au début de cette semaine. À cette occasion, Fat Mike et ses compères ont su nous démonter, une fois de plus, qu’ils savent bouger les foules … toutes générations confondues.

Après une entrée en scène très peu conventionnelle et caractéristique de NOFX, où le groupe a pris le temps de niaiser l’assistance avant d’entamer leur set, le moment était venu de s’attaquer aux choses sérieuses. Glass War et Pharmacist’s Daughter se sont ainsi rapidement enchainées, suivi aussitôt de Herojuana et We Called It America. Melvin et Hefe, visiblement beaucoup plus en forme que pendant leur prestation du Rockfest, ont profité de l’éclairage massif de la scène et de l’ambiance survoltée d’une salle complètement sold-out pour se laisser aller et couvrir dans tous les sens. Les blagues de Fat Mike, elles, sont restés d’un goût identiques. Toujours aussi délicieusement ironiques et gratuites.

Les setlists des deux soirées, complètement différentes, ont permis au groupe de puiser dans la totalité de leur répertoire musicale en ajoutant des compositions moins “mainstreem” au flots de hits comme Leave it alone, Separation of Church and Skate (visiblement toujours la favorite de Fat Mike) et Murder The Government. En bref, un concert au contenu bien varié comme on les aimes. Un sentiment visiblement partagé par la foule qui n’a pas arrêté de trasher joyeusement tout au long du show. Champs Élysées, Linoleum et Theme From a NOFX Album viendront ajouter au climax et constitueront, pour moi, les meilleurs moments de cette soirée.

Auteur: Paul Blondé

Équipement utilisé: D3s (Nikon), 24/70mm

Pour en savoir plus: NOFX, Old Man Markley