Nasser

5 décembre 2014 – La soirée démarre doucement avec le toulousain Zedrine qui nous livre une poésie très personnelle, un courant de spoken word accompagné par les arrangements électro d’Aurélien Calvo.

21h30, Undergang, alias Cedric, monte sur scène. Seul, il débute à la guitare électrique avant de passer à la batterie et d’enchainer sur les machines. Un one man band qui touche à tous les instruments et à toutes les musicalités, offrant un live aux influences rock, trip hop ou encore drum’n bass. Il nous scotche par tant d’hyperactivité musicale mais le public reste malgré tout très calme. Le set touchant à sa fin il se fait rejoindre par deux musiciens toulousains issus des groupes Naïve et Face B.

C’est seulement vers 23h que débute le live tant attendu du trio marseillais. Le lettrage Nasser habille l’arrière-plan de scène, dans une ambiance sombre et rouge l’instrumental électro de Enter The Z retentit. Simon est le premier à monter sur scène pour rejoindre le clavier suivi de Mathieu aux machines (qui remplace Romain sur les lives) et c’est enfin Nicolas qui rejoint la batterie. Le deuxième morceau interprété est The World Is Ours et le batteur entame le chant. Ce titre fait la part belle à la guitare électro dont s’est emparé Simon. A l’issue du morceau, Nicolas nous clame un détonnant “Bonsoir Toulouse”, ils enchaînent avec quelques titres extraits de #7  avant d’entamer le cuisant gimmick I’m A Man (qui s’est illustré quelques jours auparavant d’un clip aussi captivant qu’étrange, à travers les abysses de l’amour matériel, pour ceux qui ne l’ont pas vu : rattrapez-vous). Vers 23h45 Le Metronum prend enfin des allures de dancefloor sauvage et c’est la grosse éclate sur les morceaux tels que Comme On, Warning et Marseille and Anywhere. Ensuite les gars saluent le public et quittent la scène sur les mêmes notes qu’ils sont entrés (Enter The Z),  il est minuit. Quelques instants plus tard ils reviennent, Nicolas partage volontiers sa bouteille de Whisky avec le public qui tend ses verres mais la bouteille est vidée avant même la fin de la première rangée. Le rappel se fait avec Too Loud / Too Old et Retrosexual une quinzaine de minutes plus tard Nicolas qui a tout donné est en nage. Les lumières sont désormais rallumées, le public scande le même hymne qui résonne dans les stades “Et ils sont où les marseillais ?” et n’a pas l’air de vouloir en découdre. Les marseillais font honneur au public toulousain et reviennent, “un dernier morceau et au lit” nous dit Nicolas et c’est donc sur The League extrait là encore de l’opus #7 que s’achève la soirée.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon