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16 Mai 2015 –  Ce samedi, le théâtre Fairmount recevait l’illustre Kill Paris pour une soirée dubstep des plus endiablées. Le DJ de renommée mondiale, de passage à Montréal, nous a offert une prestation digne des plus grands festivals de EDM du monde, dans une salle plutôt intime et avec un public relativement peu nombreux.

Les portes du théâtre Fairmount ouvraient à 21h, mais la salle a mis des heures à se remplir. Des bancs, quelques tables, une grosse piste de danse et un bar : voilà à quoi ressemblait le décor quand je suis arrivé. À tout cela s’ajoutaient une vingtaine de personnes éparpillées dans la salle, sirotant leur première bière de la soirée.

La musique qui jouait pendant les deux premières heures tirait beaucoup vers le chillstep, une sorte de dubstep fait pour écouter écrasé sur un sofa lors d’une soirée relax. Sincèrement, le choix de musique n’aurait pas pu être meilleur, parce qu’à cause du manque de public, l’ambiance n’aurait pas pu lever, alors le chillstep à la Mt Eden était parfait pour nous faire goûter à un léger avant-goût de la soirée. Les gens faisaient connaissance, le niveau d’alcool dans le sang montait peu à peu et la salle se remplissait pas à pas.

Les DJ se succédaient, l’intensité de la musique augmentait, et les douze coups de minuit ont sonné. Nous en étions à environ une centaine de personnes dans la salle, et les premiers mouvements migratoires vers le dance floor ont commencé à se faire. Deux illuminés se prenaient pour des chamans amérindiens et nous offraient une danse des plus originales, tandis que deux groupes de filles semblaient sentir des colonies leur parcourir le corps, ce qui leur faisait effectuer des mouvements assez bizarres, mais étonnamment gracieux. Comme le son d’un cor de guerre, l’arrivée de la gent féminine sur la piste de danse a mené à un tsunami d’hommes qui n’attendaient que le signal de départ pour aller danser.

Une heure et demie. Un homme monte sur scène, le DJ précédent quitte ses tables tournantes, et le nouvel arrivant se présente : Kill Paris. La foule se déchaîne, d’autant plus qu’il n’y va pas de main morte avec ses chansons. Des classiques remasterisés aux chansons originales, Kill Paris nous a servi une fin de show de qualité IleSoniq, sans le moindre doute. Pendant l’heure et demie de son DJ set, il ne nous a pas laissé un instant de répit, enchaînant avec fluidité ses succès et terminant avec son #1 hit Baby Come Back.

Par sa seule musique, Kill Paris a réussi à me transporter six ans en arrière, lors du pic de popularité du dubstep. Je lui lève mon chapeau, parce que ce que l’on recherche en écoutant de la musique, c’est voyager, et un voyage dans le temps n’a pas de prix. Pour cela, il se mérite un bon 7,8/10, qui aurait pu être plus haut si la soirée avait levé plus tôt. Somme toute, c’était une soirée mémorable, c’est le moins que l’on puisse dire.

Vous pouvez en savoir plus sur Kill Paris sur son site internet, killparis.com ou sur son Soundcloud, soundcloud.com/killparis.

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Auteur : Sebastian Pizarro-Cionti

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