© Sophia Khmil

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14 aout 2015 – Une deuxième année, un line up assez éclaté merci, une nouvelles scène et un tas de nouveaux festivaliers. L’édition 2015 d’Ile Soniq a frappé en force pour le 14 et 15 août. Pour clôre les festivités du Parc Jean-Drapeau, le festival nous propose deux jours complets d’EDM, techno, électro, house, trap et de hip hop.

Die Antwoord

Soit on aime, soit on déteste. Le duo sud-africain Die Antwoord était la première performance où nous nous sommes dirigés en mettant les pieds sur l’île. À l’exception des vrais de vrais fans, la foule semblait s’interroger plus qu’autre chose. Ayant un style complètement unique s’apparantant au rap, les festivaliers étant plutôt appelés à danser, ne savaient que trop faire de leurs corps. L’interprétation de Ugly Boy et de Enter Die Ninja en a quand même réveillé quelques-uns. Quelque fois vulgaire, où danseurs et projections érotiques étaient au rendez-vous, quelque fois éclectique, on applaudit le duo de s’être carrément démarqué du lot, même s’il s’en ai suivit de quelques what the

Flosstradamus

Busy P

Le label français Ed Banger Records était représenté par nul autre que son fondateur, Busy P. Sur la scène Pardon My French (la scène Bud Light pour les intimes), où les artistes français ont été mis à l’honneur, l’icône de 40 ans (eh oui déjà !) a su réchauffer les nombreux festivaliers sur place. Un peu comme le cas de Brodinski à Osheaga, le set de Busy P manquait un peu d’étincelles et d’artifices. Soit mes goûts personnels commencent à être désuets et old school, soit le set était soit disant meh. Le good side était les projections incroyables issues du travail de Mayeul Akpovi. Le down side était plutôt une succession de compositions et de remix déjà enregistrés, sans y mettre un gros grain de sel par-dessus tout ça. On se consolait au afterparty qui se tenait à la SAT, où DJ Pone et Busy P y ont joué jusqu’aux petites heures du matin.

Kaskade

De retour à la scène principale pour une vibe plus techno, c’était au tour de Kaskade d’enchaîner le tout. Les premières minutes étant plus soft ne m’ont pas tout de suite convaincues. C’est seulement lorsque ce dernier a mixer le tout avec des drops un peu plus poignants et entraînants que j’ai pu réellement apprécié le travail du dj américain.

Green Velvet x Claude Von Stroke

Petite escapade dans la forêt qui nous transporte à la scène Neon. On change d’un beat électro/techno pour se diriger vers un son plutôt house. Green Velvet accompagné de Claude Von Stroke nous livre un set assez intime et léger. Un peu moins dans mes cordes personnelles, le set valait définitivement le passage en attendant le headliner de la soirée. Pour ceux qui n’en avaient pas eu assez, c’est au tout nouveau école privée que Claude Von Stroke y a terminé sa soirée pour y livrer un autre set.

Deadmau5

Une demie heure de préparation s’est avérée nécessaire pour le montage de la scène. Le setup de Deadmau5 était, il faut bien se l’avouer, over the top. Une structure sphérique occupait l’espace central de la scène, couvrant le dj canadien dans une sorte de cocon. Ce n’est seulement qu’une bonne dizaine de minutes plus tard que la sphère a finalement éclos, révélant Deadmau5 et le cœur de son set par le fait même. Mascottes de requin et hot dogs sur scène, Deadmau5 s’est permis une petite pause clope et sofa au beau milieu de sa performance. Malgré des drops et des beats incroyables, la prestation était plutôt marquée d’une longue entrée en scène, des transitions interminables, peu de moments où les festivaliers pouvaient réellement lâcher son fou, ainsi qu’un closure qui a duré non loin de 15 minutes. Pas complètement satisfaite, ni complètement déçue, j’aurais sans doute préféré être à la performance de DJ Snake, bien que les deux styles musicaux soient complètement différents, pour pouvoir terminer la journée de vendredi sur une note un peu plus festive.

DJ Snake

Auteur: Laurie Goudreau

Photographe: Sophia Khmil

Pour en savoir plus: www.ilesoniq.com