16 février 2014Le Bikini de Ramonville accueillait ce dimanche le célèbre slameur Grand Corps Malade. Initialement annoncé à 18h30, ce n’est finalement qu’à 19h20 que la première partie fit son entrée sur scène.

Une première partie assurée par Charles Pasi, un jeune bluesman harmoniciste qui a su faire monter l’ambiance dès les 1ères secondes de son entré avec un solo à l’harmonica digne des plus grands. Et c’est accompagné de son guitariste qu’il nous a livré 30 mn de show en interprétant des titres de son répertoire ainsi qu’une reprise de Bob Dylan. Doté d’une belle énergie et accompagné d’une petite touche d’humour, il ne lui en fallait finalement pas plus pour se mettre le public Toulousain dans la poche.

Il est 20h quand Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade fait son apparition. Il entre en scène tout simplement, inutile d’en faire des tonnes quand on a les mots. C’est entouré de 3 musiciens qui alternent à eux seuls batterie, guitare sèche, guitare électrique, accordéon, piano et chant, que pendant près d’1h45 il va enchainer les titres, les plus drôles comme les plus émouvants, de Roméo kif Juliette à Comme une évidence en passant par Funambule. Sur la musique Je veux juste te manquer on a pu assister à un très beau duo avec Leslie sa pianiste ainsi que sur J’ai mis des mots qui a vu le retour de Charles Pasi à l’harmonic,a ce qui a eu le don de faire grimper la température encore d’un cran.

Et la température n’a pas encore finie de monter, quand arrive la chanson Course contre la honte, titre qu’il interprète en duo avec Richard Bohringer sur son dernier album. Personne ne se doute à ce moment là que le célèbre acteur est en coulisse et s’apprête à le rejoindre sur scène. A l’annonce de son nom c’est la folie et le Bikini est envahi par une vague d’émotion. Un très beau moment entre deux grands artistes.

Il est 21h30, le concert touche à sa fin et le public a bien évidemment droit à un rappel. Comment un concert de Grand Corps Malade peut il s’achever sans Les voyages en train ? C’est donc accompagné à l’accordéon qu’il entonne ce qui fut à l’heure d’aujourd’hui son plus gros succès. S’en suivra Ma tête, mon cœur, pour finir dans une ambiance de feu sur Inch allah.

21h45, toute la troupe salue une dernière fois le public, un public conquis, un public heureux qui ne pense plus du tout à l’heure de retard à attendre dans le froid, tellement il en ressort le cœur chaud.

5780132627230554

Crédit photo : Grand Corps Malade

Auteur : Gallenstein Elodie