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29 aout 2014 – Mea culpa. Mea magna culpa. Dans mon preview de la soirée, je prédisais une soirée concentrée sur le trance avec des morceaux de grande qualité. Il n’en fut RIEN. Plutôt, les fêtards ont eu droit à du trouse, mélange insipide de trance et de big room house. Musicalement, il s’agit de calories vides.

Les deux DJs d’ouverture n’avaient rien d’extraordinaire. Cole Plantz et Vicetone, malgré leur grand enthousiasme, faisaient jouer du house progressif trop commercial à mon goût.  Fort heureusement, on pouvait compter sur la terrasse Dstrkt pour décompresser sur du bon tech-house. Le set de Kidnap Kid était particulièrement frais, et en plus, dans le cadre du Festival Prodkt, des artistes de cirque performaient sans entraves à l’extérieur. Trapézistes et cracheurs de feu assuraient un excellent spectacle!

J’aurais dû prévoir que le set de Gareth Emery allait être à l’image de son dernier album, «Drive». Sur les 11 chansons, seules deux («Beautiful Rage» et «Long Way Home») peuvent être considérées comme du vrai trance. Le reste, c’est de la camelote. Sérieusement, PU CABAB’ de ces buildups stridents qui mènent à un breakdown répétitif. Et je suis également CRISSEMENT À BOUT d’un énième remix de «Pompei» de Bastille. Faut-il vraiment que chaque DJ l’insère dans chacun de leur set?

Ce n’est pas sans amertume que j’ai quitté le New City Gas. Ce n’est pas tant une surexposition de trouse que le fait d’avoir vu un DJ que j’aimais bien virer commercial. Problème de mélomane? Assurément. Mais sachant que Gareth Emery peut toujours produire d’excellents morceaux, était-ce trop demandé d’avoir un spectacle à la hauteur de son potentiel?

Auteur : Mathieu Bonin

Credit photo: Produkt