Fnac Live (Gaetan Roussel) (1 sur 1)-11

17-18 Juillet 2014 – Et c’est reparti pour une nouvelle année, la 4ème édition du Festival FNAC Live 2014 s’est déroulé du 17 au 20 juillet entre les salons et le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Vous qui pensiez que les parisiens étaient partis en vacances loin de la ville lumière, détrompez-vous ce sont plus de 100 000 spectateurs qui se sont réunis pour ce festival gratuit dans le cÅ“ur de Paris. Une programmation qui a misé sur différents genres musicaux orchestrés par soirée, pour attirer jeunes et familles, heureux de se retrouver sous une météo clémente.

Dès le premier soir ce sont près de 30 000 spectateurs qui se sont amassés sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour écouter un artiste qu’il n’est même plus nécessaire de présenter, -M- le Machistador. Portant ses lunettes miroir fétiches, il fera une performance exceptionnelle pendant plus d’une heure sur ses titres phares Mojo, Machistador et Ondes sensuelles.

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(Archive Pause Guitare 2014. Photo Antony Chardon – Thorium Magazine)

La deuxième soirée a commencé sous une forte chaleur. Les festivaliers pouvant néanmoins se mettre au frais sous les brumisateurs installés pour l’occasion. L’ambiance se fait plus feutrée avec Arthur H dans le salon de l’Hôtel de Ville. Un style quelque peu cabaret pour un piano-voix où seulement quelques privilégiés d’une tranche d’âge plutôt élevée ont pu avoir accès pour se réfugier du soleil. Ses quelques grands titres dont Ma dernière nuit à New York City joué en collaboration avec son Iphone, s’entremêlent avec des notes d’humour adressées aux spectateurs. Un Arthur H n’hésitant pas à se revêtir de lunettes pour rentrer dans un rôle au fil des musiques. Malgré un public réceptif aux musiques, la participation se fera difficilement sur Give me up. La moitié de la performance se fera sur des nouveaux titres que le public apprécie grandement.

Viens ensuite La Femme sur la scène du parvis. Une performance aussi rapide que décevante. Le look est de mise pour Clémence Quelennec : robe rouge, lunette et béret. Un petit public est présent pour écouter un show presque inexistant tout comme les applaudissements. Un soubresaut sur le titre Sur la planche qui a le mérite d’être connu, ne suffira malheureusement pas. Ce groupe qui compte parmi les révélations de l’année 2013 n’aura pas su conquérir le cœur des parisiens.

A 20h l’électro-rock du groupe Breton réveille une foule grossissante. Ce groupe ayant déjà participé à un précédent FNAC Live est accueilli par un public bras en l’air et s’excitant de plus en plus devant la performance autant musicale que visuelle de ces jeunes anglais. Les écrans diffusent en continu des images de leurs clips, les musiques s’enchainent rapidement et les interventions en français du chanteur Roman pour chauffer son public font effet. Breton a réussi son pari en jouant leurs tubes et on ne leur en demandait pas plus pour ce groupe qui a su se faire rapidement un nom parmi la jeunesse française.

Vers 21h30 Gaëtan Roussel fait son entrée avec un public déjà un peu plus averti mais surtout très nombreux. Le show est de qualité pour cet artiste habitué des scènes françaises. Rempli d’énergie, il offrira à son public un concert de plus d’une heure pendant lequel il jouera les tubes de ses différents albums tel que Il y a, Dis-moi encore que tu m’aimes et le point culminant avec un public chantant et dansant sur Help Myself. Moment féérique avec la chanteuse Owlle rejoignant Gaëtan Roussel pour une reprise de Road to Nowhere de Talking Heads. Un soin particulier est apporté à l’éclairage nous en mettant toujours plein les yeux. La fin du show se terminant sous un tonnerre d’applaudissements par un public déjà conquis par le sourire et l’énergie que Gaëtan a su fournir.

A presque 23h on sent les basses monter pour Pedro Winter accompagné de 2 amis DJ. Un lâché de ballons aide à une mise en scène de qualité. Six danseurs de hip-hop mettent l’ambiance sur scène. Le public se fait immédiatement plus jeune, le parvis se transformant en club de nuit géant.

Auteur: Alexis Cordero

Photographe: Louis Blondé