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10 octobre 2014 – Deicide, Abysmal Dawn, Septicflesh, Abysmal Dawn et Carach Angren se sont présentés au Théâtre Corona pour la soirée la plus death metal de l’année. Brave Concerts International nous en a mis plein la vue en ce vendredi mouvementé.

Abysmal Dawn est un mélange de pur death métal avec une touche de thrash métal en arborant de première écoute un son de batterie très présent, tellement qu’il enterre tout. Ce groupe a un vocabulaire très gras additionné d’un chanteur guitariste avec une voix d’outre­-tombe. Ils enchaînent les solos de guitare à saveur égyptienne auxquels les 2 guitaristes excellent. Ils en ont profité pour nous jouer la pièce Perfecting Slavery de leur prochain album intitulé Obsolescence (28 octobre, Relapse Records). C’était une de leur meilleures chansons, rapide et très rythmée. Le headbang n’est pas mis de côté! Au courant de la soirée, le son se raffine Tde plus en plus pour atteindre son apogée au milieu de leur représentation.

La présentation de Septicflesh était la plus théâtrale d’entre tous. Les musiciens ne passaient pas inaperçu grâce à leurs costumes imposants qui leur conféraient une allure machiavélique. Par leur allure, on aurait pu jurer qu’ils sortaient directement d’une messe au cimetière! Pour donner une impression de grandeur à leur death métal symphonique, les 3/4 du spectacle audio est basé sur des séquences pré­enregistrées. Le chanteur et bassiste arrête quelquefois de jouer pour effectuer son chant. Leurs paroles sont anti­religieuse et dogmatique, dont on peut en tirer de la chanson Order of dracul du nouvel album. Ils ont aussi interprété The great mass, The pyramid god et Burn durant cette messe machiavélique.

Deicide, groupe formé en 1987 par Glen Benton à la basse et à la voix, ainsi que Steve Asheim à la batterie. Ces légendes du death métal ne sont pas à leurs jeunes jours! Mais ils sont tout aussi actuels et extrême dans leur musique. Cependant, côté vigueur, les quatre musiciens de la formation sont restés à leur place respective toute la durée de leur représentation. Devant une rapidité fulgurante, une voix gutturale ultra grave et un son de guitares distorsionné à souhait, la foule grouillait sous l’intensité musicale dont livrait le groupe. Voilà le résumé de cette soirée légendaire.

Auteur: Francis Bilodeau

Photographe: Mihaela Petrescu

Pour en savoir plus: Deicide