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19 Juillet 2015 – “Parle-moi donc de la bonne musique!” – un collègue photographe, amateur de Deep Purple, n’ayant pas tant apprécié le Full Flex Express Tour. Les lecteurs futés auront devinés que ledit photographe fait partie du secteur démographique le plus représenté sur les Plaines en cette dernière journée du Festival d’Été de Québec (i.e. les baby-boomers). Et avec le Alan Parsons Live Project ainsi que Deep Purple, on ne s’étonnera guère de leur affluence ! Retour sur une soirée consacrée au old-school rock.

Précédant les ancêtres du métal, le Alan Parsons Live Project attire beaucoup d’attention avec le morceau “Sirius”. Dans un bon français, Alan Parsons (ex-ingénieur de son sur les albums de Pink Floyd) réussit à animer et stimuler des festivaliers un peu refroidis par la température morose.

Très ponctuellement, la formation britannique débute avec le dynamique hymne “Highway Star”, chanson élogieuse envers les voitures avec moteur V8. Toutefois, on se rend compte immédiatement que le clavier est beaucoup trop fort, perçant: il enterre même la voix du meneur Ian Gillan (69 ans). Autrement, le spectacle est ponctué d’interludes où les musiciens performent en solo: Steve Morse (60 ans) sur la guitare, Ian Paice (67 ans) sur la batterie, et Don Airey (67 ans) sur le clavier. Lors de son solo, Airey joue même un extrait de “Gens du Pays”; marketing 101: bien connaître son audience! Parlant de foule, cette dernière participe à fond dans le refrain de “Smoke on the Water”. Enfin, Deep Purple ne s’est pas fait prier pour enchaîner le rappel: les gars terminent donc sur “Hush” et “Black”.

Deep Purple a rempli son mandat de faire revivre l’époque du hard rock des années 1970. Là où le groupe a échoué, c’est de réunir une foule intergénérationnelle, comme les Rolling Stones. Faut croire que la troupe de Mick Jagger a un je-ne-sais-quoi qui interpelle même les plus jeunes…

Auteur: Mathieu Bonin

Photographe: Paul Blondé

Pour en savoir plus: Festival d’Été de Québec