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23 mars 2015 – Ce soir là je fête mes 26ans et Asaf Avidan ses 35, et en cette date particulière le Gold Shadow Tour fait étape à Toulouse. La connexion est alors trop forte pour la rater.

D’une ponctualité hors pair, c’est à 20h45 que le chanteur entre sur scène face à un Zénith peu rempli, nous adressant un “enchanté” avec son adorable accent. Entouré de ses 2 musiciens et 3 musiciennes il entame le concert avec Over my head, premier extrait du dernier opus. Les titres s’enchainent avec le timbre de voix puissant et désarmant qu’on lui connait jusqu’au très beau morceau My tunnels are long and dark these days où les cordes de guitare et celles de la basse sont maniées à l’archet créant un son atmosphérique enivrant à l’instar du groupe islandais Sigur Rós. Toujours une guitare entre les mains, tantôt acoustique tantôt électrique, il l’abandonnera toutefois pour se rapprocher de son public qui le réclame et lui conter ses contrastes amoureux à la manière d’un leader de cabaret sur le morceau A part of this.

Le concert touchant à sa fin, il laisse alors le choix au public des chansons suivantes, celui-ci s’exclame (sans surprise) : “One Day” qui rappelons-le s’intitule en réalité Reckoning Song. Il occupe alors seul la scène, grattant les premiers accords qui ravissent le public. A la fin de cette dernière, il souffle les bougies d’un gâteau emmené par son équipe pendant que la salle reprend en chœur “Joyeux Anniversaire”. Poursuivant ensuite avec Love or leave it, autre morceau toujours très attendu du public à chacun de ses concerts, Asaf ne nous quittera finalement qu’après nous avoir offert un vrai final électrique qu’il clôturera debout sur la batterie.

C’était ce soir la troisième fois que j’assistais à une prestation d’Asaf Avidan et la magie opère toujours. Petit bémol quand même sur le manque d’intimité que représente une salle comme le Zénith – même si la complicité entre Asaf et son public se fait toujours présente – et le volume sonore qui y est, décidément, toujours beaucoup trop élevé.

Auteur : Vanessa Eudeline

Photographe : Antony Chardon