Airbourne reste proche de ses racines avec ses chansons qui ressemblent aux hymnes à la puissance d’un rock épuré de leurs pères spirituels AC/DC. Les musiciens ont rempli la salle d’un public de tous âges, galvanisé par la performance électrique qui leur à été offerte.

Le guitariste et chanteur Joel O’Keeffe a maîtrisé l’art du frontman, capable d’animer la foule et de passer d’un solo déchirant à une ligne vocale criée sans aucun problème. Que ça soie en se cassant une canette de bière sur la tête, en faisant voter le public sur la prochaine chanson à jouer ou en faisant le solo de Girls In Black debout sur le bar, tous les détails de son spectacle sont calculés pour plaire à la foule. Ses collègues David Roads à la guitare et Justin Street à la basse sont eux aussi exceptionnels, leurs back vocals et chorégraphies travaillés à la perfection. Le groupe a su gâter ses fans avec la majorité de leur concert tiré de leur premier album Runnin’ Wild, paru en 2007, dont Diamond In The Rough, Stand Up For Rock n’ Roll et Cheap Wine and Cheaper Women. Pour cette dernière, le chanteur a calé une demi bouteille de vin en disant: “We brought the cheap wine, Montreal, where are your women?” en faisant monter une des femmes de l’assistance sur scène.

Le groupe a conclu son concert avec Live It Up et Running Wild, entrecoupés de quelques morceaux de chansons de AC/DC. Les musiciens de Airbourne ont encore prouvé qu’ils sont parmi les meilleurs pour animer une foule et monter un spectacle simple, et efficace. On peut ne pas apprécier la simplicité de leurs chansons, mais il faut savoir admirer l’énergie qu’ils déploient sur sc;ne!

Auteur: Phil Mandeville

Photographe: Paul Blondé

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