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2 juillet 2014 – Les champions internationaux du post-doom-folk-black-metal, Agalloch, se sont produits dans la petite Sala Rossa le 2 juillet dernier. L’air climatisé n’a pas fait le poids devant la salle rapidement comble, attroupée également par le groupe Jex Thoth.

Une formation  très old school, avec de gros éléments de rock, Jex Thoth fait partie du petit nombre de groupes de doomà opter pour une chanteuse plutôt qu’un chanteur. Leur son rappelle du Electric Citizen, avec la saveur de vieux Black Sabbath crinquée jusqu’à 11. Le tout s’écoute très bien, même si certaines frasques sur scène font un peu trop dans le cliché (Les chandelles allumées, dans un spectacle de doom, on repassera niveau originalité). Tirant fortement plus du côté rock que métal, le groupe a livré une honorable performance et certainement fait de nouveaux adeptes (dont l’auteur de la présente critique), sans pour autant renverser la salle au grand complet. Une très bonne première partie, en somme.

Le public était visiblement davantage excité par la perspective de voir Agalloch. Bien que rattaché au mouvement du post-métal, plus connu pour ses passages contemplatifs et reposants, le groupe n’a eu aucune difficulté à faire lever la foule de fans en délire. La tournée avait comme but de faire la promotion de leur dernier album sorti en mai, The Serpent and the Sphere, mais le groupe n’a pas hésité à aller piger plus loin dans sa discographie, remontant notamment jusqu’en 1999 avec sa chanson The Melancholy Spirit. À défaut d’avoir eu un feu roulant de circle pits, l’énergie dans l’air était palpable. Soit ça, soit c’est carrément l’humidité qui était tangible. Mystère.

Auteur: Alex Luca

Credit photo: Paul Blondé (Archives Thorium)

Pour en savoir plus: Agalloch